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C'est dans les années 70 qu'il faut chercher les racines de l'aquarunning : Glen MacWaters, entraîneur d'athlétisme des Marines revient du Vietnam blessé à la jambe. Ne progressant pas assez vite lors des séances de rééducation en piscine, il décide alors d'utiliser des flotteurs pour maintenir sa tête hors de l'eau, le reste du corps simulant la course à pied. il conçut finalement un gilet flottant adapté, et c'est ainsi que naquit l'aquarunning.
C'est ensuite au milieu des années 80 que se développe l'activité. Son efficacité se démontre rapidement en rééducation sur les sportifs blessés, puis dans le domaine de l'entraînement et de la récupération active, mettant en évidence l'intérêt de l'exercice sans impact.

jeudi 17 juin 2021

PRÉPAREZ VOTRE SÉANCE DANS L'EAU

D'après David K.Brennan, la garantie d'une séance efficace en aquarunning passe par 3 points essentiels.

- Le relâchement musculaire

Le relâchement musculaire est très important avant de mettre en place le mouvement. Un muscle détendu va se contracter plus rapidement et avec beaucoup plus d'efficacité qu'un muscle tendu. Dans l'eau ou au sol, votre objectif doit être de contrôler des mouvements fluides. Profitez de l'avantage du milieu aquatique pour relâcher vos muscles avant et durant votre effort. La sensation d'apesanteur vous permet de bouger plus librement et plus rapidement. Vos membres inférieurs ne supportant aucun poids, il est plus facile de relâcher entièrement ses foulées. Ce mouvement libre de toute tension doit vous aider à développer au sol une foulée plus fluide et plus souple. 




- Le degré d'amplitude du mouvement

Un mouvement avec un degré d'amplitude correct, dans une direction linéaire, est aussi critique à réaliser, quand vous courez sur le sol ou dans l'eau.
Votre degré d'amplitude des membres inférieurs peut être plus important dans l'eau car vous n'avez aucun impact avec le sol.



- Le rythme

Une fois maîtrisés le relâchement musculaire et l'amplitude du mouvement, concentrez-vous sur le rythme qui est le résultat de la coordination entre les extrémités du haut et du bas de votre corps. Commencez lentement avec la sensation de ce rythme qui, une fois maîtrisé, vous permettra d'accélérer. 
Le rythme doit être plus important que celui au sol. La sensation d'apesanteur autorise un mouvement plus lent avec un degré d'amplitude complète et permet également de se concentrer sur une jambe à la fois. La vitesse du mouvement est en relation directe avec l'effort dans l'eau. Plus vite vous courez, plus durement vous travaillez.



Extrait de l'ouvrage "Aquajogging, Aquamoving, Aquarunning" (rééducation, préparation physique, remise en forme en milieu aquatique) de Jean-Michel Lamarque - Editions DésIris